longtime ago

Eh oui, j'ai complètement laissé à l'abandon ce blog... dommage.

Entretemps le bâtiment est là et on peut le dire, c'est une réussite. Il a déjà survécu à de rudes hivers, des torrents de pluie et étés torrides (hmm, n'exagérons pas).
Ca marche, nous n'avons ni trop chaud, ni trop froid à l'intérieur. L'argil à l'intérieur fait qu'il est fort agréable et la chaux à l'extérieur nous protège comme il se doit. La toiture végétale est une pure expérimentation et nous donne une variété inouï de plantes sauvages qui s'y sont installé sans demander permission (ce qu'on aime). Bien sûr on veille à ce que les arbres ne font pas pareil car ils nous détruiront vite fait la couche d'étanchéité si durement posée. La photo ci-dessus fut prise en septembre 2008.

La photo ci-contre est au mois de novembre 2008... idyllique non? Ma cabane dans le bois. Pas au Canada, mais plutôt quelque part en Belgique.

Maintenant (2009) on se donne un petit temps de repos, et aussi histoire de travailler un peu. Il faut d'abord faire rentrer quelques sous afin de financer le reste de notre baraque. La suite sera pour nous une étape importante (parmis tant d'autres), ç-à-d la pose définitive de l'électricité et de l'eau. Il y a tellement de possibilités et il faut bien réfléchir avant d'entamer ces travaux là.

premières réflexions pour ce blog

Quoi qu'est-ce?

Nous avons enfin décidé de démarrer la construction de cette maison quelque peu originale pour la région du Hainaut Occidentale, voire la Belgique.

les raisons de cette construction:

• il faut trouver, urgemment, un endroit convenable pour installer le bureau d'architecture de Véronique. Cela implique d'y installer les tables à dessin, l'informatique, toute la doc, les archives,... Bref, une masse de choses.
• lors de la démolition et reconstruction de notre habitation vétuste nous devons quand-même loger quelque part.
• après de multiples rechercher pour trouver un bâtiment temporaire auprès de firmes spécialisées de la région, aucune à voulu venir déposer leur "bazar" chez nous sous prétexte d'un terrain inaccessible pour les camions, nous étions dans l'obligation d'envisager les solutions "à construire entièrement sur place". Notre budget ne nous permettant pas de faire des folies nous avons opté pour l'autoconstruction.
• nous avions reçu un accord de la Commune pour construire un bâtiment temporaire. Quoi de mieux d'ériger une construction en ossature bois avec des sections économiques, vissée (c-à-d démontable), avec l'enveloppe en ballots de paille.
• et si on construit quelque chose, autant le faire suivant nos idéologies, c-à-d une construction bioclimatique.